به درخواست جمهوريخواهان دمکرات ولاييک از نمايندگان حزب سبزها، شورای شهر پاريس با تصويب پيشنهاد آقای سيلون گارل ونمايندگان سبز ها، در تاريخ ۱۵ نوامبر ۲۰۰۵، خواستار آزادی فوری نويسنده و روزنامه نگار ايرانی اکبرگنجی شد.
مطابق همين پيشنهاد شورای شهر از شهردار پاريس در خواست کرد تا برای آزادی فوری اکبر گنجی نزد مراجع صالح مداخله و اقدام کند.
متن اصلی به زبان فرانسه:
déposé par Sylvain Garel et les éluEs du Groupe Les Verts.
Actuellement âgé de 46 ans, Akbar Ganji a été arrêté en avril 2000, avec 17 autres journalistes et intellectuels iraniens ayant participé à une rencontre culturelle à Berlin. Il a été condamné à dix ans d¹emprisonnement, réduits à six mois en appel, pour « participation à une infraction contre la sécurité nationale » et « propagande contre le système islamique ». En juillet 2001, Akbar Ganji a de nouveau été traduit en justice sous le chef d¹inculpation de « collecte de documents confidentiels d¹État
mettant la sécurité de l¹État en danger » et de « propagande active » ; il a été condamné à six ans de prison pour avoir écrit une série d¹articles, réunis par la suite dans un livre, dans lequel il mettait en cause plusieurs hauts responsables dans les homicides de plusieurs écrivains et militants politiques importants perpétrés en 1998.
Akbar Ganji a récemment cessé une grève de la faim de deux mois, au cours desquels son état de santé s¹est détérioré. Dans une lettre ouverte publiée ce jeudi 27 octobre sur le site internet d¹information Emrouz, l¹épouse d¹Akbar Ganji, Massoumeh Shafii, a annoncé qu¹elle avait eu le droit de rendre visite à son mari le 18 octobre 2005. Selon Massoumeh Shafii, son mari lui a déclaré que deux jours après sa dernière visite, des membres des services de sécurité iraniens lui avaient rendu visite à l¹hôpital pour lui demander de s¹excuser par écrit pour son livre et pour s¹engager à ne pas donner d¹interviews si une sortie de prison lui était accordée. Akbar Ganji a refusé et aurait été passé à tabac par ces mêmes membres des services de sécurité, alors qu¹il se trouvait dans l¹aile de quarantaine de l¹hôpital Milad.
Le 3 septembre, le directeur de cette même équipe de sécurité aurait déclaré à Akbar Ganji qu¹il allait être libéré, et que les policiers qui l¹avaient battu s¹excuseraient de leurs actions. Par la suite, Akbar Ganji a été transféré en voiture à la prison d¹Evin et au cours de ce trajet, il aurait été maltraité et aurait subi un déboîtement d¹épaule. Sa demande d¹être ramené à l¹hôpital n¹a pas été prise en compte et Akbar Ganji demeure à la prison d¹Evin.
La détention et le traitement d¹Akbar Ganji, emprisonné depuis avril 2000, ont suscité une grande inquiétude au sein de la communauté internationale. Amnesty International et Reporters sans frontières mènent campagne pour sa libération. Ce 19 août, le Secrétaire général des Nations unies Koffi Annan a demandé au président Ahmadinezhad de libérer Akbar Ganji. Le 12 octobre, l¹Union européenne a également exprimé son inquiétude devant les restrictions croissantes imposées à la liberté d¹expression en Iran.
Aussi sur proposition de Sylvain Garel et des éluEs du groupe Les Verts, Le Conseil de Paris demande au Maire de Paris d'intervenir auprès des autorités compétentes pour demander la libération immédiate d'Akbar Ganji.